Triggerheart Exelica est un shoot’em up vertical de Warashi sorti à l’origine sur Dreamcast en 2006 et porté sur le Xbla en 2008.
La guerre fait rage entre les Triggerhearts, des systèmes d’armements humanoïdes, et les unités de combat Ver’mithes. Alors que le conflit semblait tourner à l’avantage des premiers, les deux camps se retrouvent transféré sur Terre suite à leur passage dans un portail de téléportation activé par les Ver’mithes eux même.
Ces derniers ont en effet élu domicile sur la planète bleue et ont concentré toute leur armée en ce lieu pour tendre un piège à Exelica et Crueltear, nos deux unités Triggerhearts. L’ultime bataille ne fait alors que commencer …
Ces derniers ont en effet élu domicile sur la planète bleue et ont concentré toute leur armée en ce lieu pour tendre un piège à Exelica et Crueltear, nos deux unités Triggerhearts. L’ultime bataille ne fait alors que commencer …
Comme évoqué plus haut, Triggerheart Exelica est à la base un shoot arcade converti sur Dreamcast et c’est cette version que l’on retrouve remasterisée sur le Xbla mais une mouture Ps2 dite "Enhanced" était sorti entre temps avec son lot de bonus habituels (intro animée, nouveau personnage). Il est donc fort dommage que ce ne soit pas cette version qui ait été conservée pour le portage Xbox 360.
Contrairement à la pléthore de modes proposés dans les shoot'em up de Cave, un seul mode de jeu est ici disponible et nous demande d’incarner au choix une des deux Triggerhearts, Exelica ou Crueltear à travers 5 niveaux.
Bien entendu, chaque personnage a ses spécificités et si Exelica dispose d’une attaque couvrant un large angle de tir, celui de Crueltear est bien plus concentré mais aussi plus puissant.
Très classique de prime abord, le jeu se différencie de la concurrence grâce à la présence de l’Ancre, sorte de grappin greffé sur le bras des protagonistes. Son utilisation permet d’accrocher un ennemi et de le faire tournoyer autour de soi, pour se protéger des tirs, pour s’en servir tel une sorte de masse ou carrément pour envoyer notre proie à travers l’écran et décimer les lignes ennemis.
Cette dernière utilisation demande un peu de pratique pour être maitrisée, l’appréciation de la trajectoire n’étant pas des plus évidente mais il s’agit là de la meilleure technique pour faire le ménage et pour rapporter un maximum de points. Un détail tout de même, elle n’est utilisable que sur les unités volantes, l’utilisation de l’Ancre sur les unités au sol permet uniquement de les loquer et de concentrer sur elles sa puissance de tir. A coté de ça, nous retrouvons les habituels power up pour augmenter sa puissance d’attaque ainsi que les bombes spéciales à utiliser en cas d’urgence pour nettoyer l’écran de toute menace.
Les options de jeu proposent de sélectionner le mode de difficulté voulu (easy, normal ou hard) ainsi que le nombre de vies et de bombes avec lesquelles nous attaquerons la partie. En plus de ces paramètres modulables par le joueur, le jeu gère également une difficulté des boss selon les talents dont nous aurons fait preuve durant notre progression. Mieux l’on joue et plus l’affrontement de fin de niveau sera long et dur.
Les Succès de cette version Xbla sont également très difficiles à obtenir et demandent une excellente connaissance du jeu et de son système de highscore.
C’est alors que tout l’aspect addictif des shoot’em up rentre en jeu, obligeant le joueur à recommencer des dizaines de fois chaque niveau et surtout à maitriser la fameuse Ancre des Triggerhearts pour non seulement terminé les niveaux mais également pour scorer en masse, car à chaque utilisation d’un crédit (illimité) le score retombe à zéro. Et quand on sait que pour avoir la vraie fin de chaque personnage et débloquer les succès adéquats il faut terminer le jeu sans utilisé un seul de ses crédits tout en débloquant certains évènements accessibles selon son nombre de points … le périple s’annonce compliqué.
En bref, Triggerheart est donc un shoot efficace, très fun, destiné aux initiés comme aux novices et extrêmement addictif de part son système de scoring et son utilisation de l’Ancre. Sa réalisation tout en 3D n'a rien d'impressionnante mais à au moins le mérite de bien vieillir avec son style épurée et quand aux musiques, elles sont très dynamiques et participent à rendre le jeu si plaisant. Un indispensable si l’on aime le genre et l’un de mes plus gros coup de cœur.
Opening inédit à la version Ps2
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