Assault Suits Valken est un run ’n gun à l’ambiance S-F de NCS Corp. sorti sur Super Famicom en 1992 et connu chez nous sous le nom de Cybernator.
Manette en main, le gameplay se révèle quelque peu déstabilisant de par l'importante sensation de poids que dégage le mecha que l’on incarne avec par exemple un temps de latence entre le moment où
l’on appuie sur la touche de saut et le moment où l'action se répercute in-game. Cette sensation est aussi traduite visuellement à l'écran par l'animation du robot qui s’affaisse lors de sa réception au sol comme si monté sur vérins hydrauliques.
Il ne s'agit là évidemment pas d’un défaut - bien au contraire même - et cela rend le jeu encore plus crédible tout en renforçant son identité.
En terme d'actions offensives, notre mecha dispose de deux attaques de base, le coup de poing et le vulcan (une mitrailleuse) mais peut également au fil du jeu acquérir une arme laser, des missiles ou le surpuissant napalm. Chaque arme peut être améliorée à l'aide de power up et changée à tout moment une fois acquise. On peut également actionner durant quelques secondes ses propulseurs lors du maintient de la touche de saut et déclencher un dash pour augmenter sa vitesse de déplacement.
Après un premier niveau terrestre, le soft nous entraîne dans l’espace pour une courte et dynamique séance de shoot’em up en scrolling horizontal automatique puis ce dernier cesse et notre robot devient entièrement dirigeable en apesanteur. Ce type de phase de jeu est plus délicat à gérer que les phases au sol car en plus de nos déplacements à 360 degrés, la croix directionnelle gère également l’angle de tir de notre canon.
Heureusement les développeurs ont pensé à inclure un lock de la direction en maintenant la touche L, ce qui permet de garder l’ennemi dans sa ligne de mir tout en se déplaçant librement sur l’écran. Le jeu alternera par la suite régulièrement les phases terrestres et spatiales.
Graphiquement, il en met plein les mirettes avec de gros sprites, de superbes teintes et dégradés de couleurs, une fluidité irréprochable (chose rare pour le support) et des décors subissant même les impacts de nos balles. Franchement impressionnant, surtout au vu de sa date de sortie.
Dans sa version japonaise, le jeu est plus difficile que ses moutures occidentale Cybernator et demande vraiment une bonne maîtrise pour être terminé. On ne dispose que d’une seule vie et il faudra utiliser l’un des 3 continues à chacune de nos morts … il n'y a vraiment rien de trop. D’ailleurs, il faut savoir qu'il comporte 2 fins et que l’ affrontement contre le dernier boss ne sera accessible que si l’on a bien rempli les objectifs précédents car oui, nous pouvons progresser dans le jeu sans réussir à battre chaque boss dans le temps impartit. Le jeu ne s’arrête alors pas et seule une mention «mission failed » sera inscrite au terme du stage.
Au final, il demande plusieurs heures pour être rodé mais ne dure guère plus d'une heure de bout en bout. Pour conclure je dirai que l'on a affaire à une vraie bombe d’action et d’intensité, à jouer de toute urgence.
Barrière de la langue : Aucun problème
Franchement, c'est clair, c'est un excellent jeu même si j'ai beaucoup de mal durant la phase dans l'espace (un peu shoot them up)
RépondreSupprimerIl faut utiliser le lock et une fois que l'on s'habitue, ces phases deviennent tout à fait gérable.
RépondreSupprimerSinon ce jeu démonte bien ouais y a pas de doute.
Qu'est ce que je l'ai kiffé ce jeu!
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