Havoc est un jeu de plateforme signé Data East, sorti en Europe en 1994 sur la Megadrive de Sega.
Oyez matelots, l’heure est grave ! Le terrible Bernard le Brutal à enlever Tide et Bridget, les amis du valeureux Capitaine Havoc et projète de dominer le monde en mettant la main sur la toute puissante pierre Emeralda !
... Bon ok ça n’a aucune importance et en plus le grand méchant a un nom ridicule mais ça permet de se mettre dans l’ambiance de piraterie de ce superbe titre.
Nous incarnons donc Havoc, un phoque corsaire anthropomorphique (sisi !), devant parcourir une série de niveaux dans la plus pure tradition plaformesque pour délivrer ses compagnons et stopper la menace qui pèse sur les mers du globe.
Le jeu se prend très vite en main puisque en dehors des déplacements à la croix directionnelle, les 3 boutons du pad servent à effectuer la même action, le saut.
Notre héros attaque donc ses ennemis en leur bondissant dessus et peut également effectuer une attaque salto en appuyant une nouvelle fois sur une touche lorsqu’il est dans les airs. Une attaque demandant un peu de pratique pour être pleinement efficace d’ailleurs.
Le level design et les mécaniques de jeu s’inspirent (copient ?) beaucoup Sonic the Hedgehog avec de nombreux dénivelés et certaines animations de notre personnage sont même directement reprises du hérisson supersonique !
La collecte des rings est ici remplacée par la collecte de diamants et de trésors octroyant une vie une fois arriver au nombre de 100 et comme dans Sonic, il est possible d’en gagner un grand nombre lorsqu’on fouille bien les niveaux.
On trouve également des paires de bottes cachées dans certains coffres, permettant d’accroître notre distance de saut.
Le jeu est donc superbement bien conçu puisque basé sur une structure ayant fait ses preuves mais j’apporterai quelques bémols à ceci.
Havoc subit un mouvement de recul lorsqu’il se fait toucher par un ennemi ou un élément dangereux et si on à le malheur de se trouver sur une plateforme aérienne à ce moment là, on a de grandes chances de terminer sa chute dans des pics, synonyme de mort instantanée.
Le jeu abuse parfois de ces passages, notamment lors du troisième monde et en devient alors frustrant en obligeant le joueur à connaître le déroulement du stage par cœur. Dans le même ordre d’idée, certains ennemis apparaissent puis attaquent soudainement et deviennent alors quasiment impossible à esquiver si l’on ne connaît pas par avance leur position. Certainement le côté old school qui veut ça mais cela à de quoi énerver plus d'une fois, ce qui tranche avec l'ambiance général du soft.
Graphiquement il fait vraiment parti du haut du panier sur Megadrive, les sprites sont sublimes, la palette de couleurs est très riche, le jeu foisonne d’animations rigolotes et le tout bouge admirablement bien. Data East démontre vraiment sa maîtrise du support.
En terme de durée de vie et de difficulté globale il est assez semblable à Sonic premier du nom encore une fois (un cran au dessus tout de même à cause des deux petits soucis évoqués plus haut). Il ne faut pas espérer le terminer lors de sa première partie et certains passages demanderont une bonne dose de sang froid avant d’être franchis et pleinement maîtrisés.
Bien que copiant allégrement la mascotte de Sega, Havoc n’a pas grand-chose à envier aux mastodontes du genre sur la console et son ambiance dépaysante lui offre même une identité propre. Un jeu que je recommande donc chaudement à tous les amateurs de plateforme.
Il y a quelques jours, c'était la première fois que j'entendais parler de ce jeu grâce à toi Vinz. :D
RépondreSupprimerLe jeu est sublime avec ses couleurs vives et le héros est pas mal non plus, bien cartoonesque. Il faudrait bien que je le test un jour.
Le jeu a beaucoup de charme ouais, c'est vraiment une bonne surprise. Tu me diras comment tu le trouves, aux US il s'appelle "High Seas Havoc".
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