samedi 16 avril 2011

Super Adventure Island





Aux cotés des mascottes Bomberman et Pc Kid chez Hudson  Soft. règne également Master Higgins / Takahashi Meijin, héros de la saga des Adventure Island. C’est ainsi que la marque à l’abeille décide en 1992 de sortir Super Adventure Island sur la 16 bits de Nintendo.


 Parti à la recherche de sa petite amie enlevée par un sorcier, Master Higgins n’hésite pas à parcourir le monde pour retrouver sa promise … sauf que comme d’habitude notre cher héros est sujet à l’hypoglycémie et sa jauge de vie ne cesse de baisser à intervalle régulier. Pas de panique cela dit car toujours comme d’habitude, les niveaux qui l'attendent sont jonchés de fruits à ramasser pour le restaurer et maintenir sa forme (le monde vidéoludique est quand même bien fait !).

Pour progresser dans ce jeu de plateforme , notre ami glouton peut bien évidemment sauter et attaquer ses ennemis à l’aide de 2 types d’armes à ramasser, la achette et le boomerang. Si l’on en ramasse une déjà en notre possession, elle s’upgrade et l’on peut ainsi au maximum lancer 3 armes enflammées à la suite. On retrouve également dans cet épisode le célèbre skateboard d’Higgins permettant de filer à travers le niveau et nous immunisant contre un coup adverse.

Le scoring est là pour apporter des vies tous les 50 000 points, il grimpe lorsque l’on ramasse des fruits, tue des ennemis ou selon l’état de notre jauge de santé à la fin du stage.



On retrouve une bonne diversité avec des niveaux en scrolling horizontaux, en scrolling verticaux, terrestres, aquatiques et les habituels thèmes, désert, neige, jungle, plage, mines etc. A noter qu’un passage bonus est bien planqué dans chaque monde, il faut frapper à l’aveuglette au bon endroit pour révéler une étoile nous propulsant dans un nouvel écran permettant de faire le plein de vies.

Découpé en 5 mondes de 3 niveaux ponctués par un boss, le jeu ne dure pas plus de 25 mn une fois rodé. Une durée de vie ridicule mais il faut bien dire qu’il n’est pas forcément aisé de le finir lors de sa première partie. Le jeu est en effet très old school et ne pardonne pas les erreurs, il suffit de se faire toucher une fois par un ennemi et s’en est fini de vous. Un checkpoint est tout de même présent en milieu de niveau et les continues sont infinis sur la version japonaise pour ne pas décourager les plus jeunes. Evidemment avec une telle durée de vie, aucune sauvegarde ou aucun password n'est accordé, il ne faut pas abuser non plus :p



Pourtant je trouve ce jeu génial, l’un de mes préférés même sur la console car j’ai beau le terminé en une vingtaine de minutes, je ne me lasse jamais de le refaire, encore et encore. C’est bien simple il m’arrive de le faire 4 / 5 fois par semaine parfois. C’est tellement simple et précis, tellement naïf, tellement plein de bonne humeur et tellement rythmé que cela en devient imparable, comme un bon vieux jeu en somme.

Graphiquement très réussis tout en restant soft, l’alliance de gros sprites, d’une palette de couleurs très riche et d’un soupçon de mode 7 suffit pour émerveiller.

La bande son assurée par le vénérer Yuzo Koshiro (Figurant entre autres sur son CV des jeux comme Actraiser, Streets of Rage, The Revenge of Shinobi ou  encore Shenmue) est à l’image du jeu, dynamique, rythmée et pleine de bonne humeur. Je vous invite d’ailleurs à écouter une piste très reggae en fin d'article, imparable je vous dit ^^


Conclusion : Un must de la plateforme en ce qui me concerne mais à classer parmi les jeux de second choix sur le support vu la concurrence plus que féroce.  Cerise sur le gâteau, l'illustration de la jaquette est à mettre au crédit de Susumu Matsushita, l' illustrateur du célèbre magazine japonais Famitsu. Je ne me lasse pas de la regarder, j’adore son style très cartoon.



 


  Barrière de la langue :  Aucun problème




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