mercredi 29 février 2012

Crisis Core Final Fantasy VII





Sorti en 2008 chez nous, Crisis Core est le dernier élément paru à ce jour de la fameuse "Compilation of Final Fantasy VII" entreprise par Square-Enix quelques années plus tôt.


 Crisis Core nous ramène sept ans avant les événements de Final Fantasy VII. Le jeune Zack Fair est alors un deuxième classe du SOLDAT, l’unité d’élite de la Shinra. C’est accompagné de son mentor Angeal qu’il part en mission pour le Wutaï où la guerre fait rage entre la résistance et l'envahissante corporation. Le but de cette mission est donc de mettre un terme à ce conflit mais également de retrouver l’un des plus célèbres SOLDAT, Genesis, qui aurait mystérieusement disparu.

Le jeu s’articule principalement autour des membres 1ère classe du SOLDAT Angeal, Genesis et Sephiroth. Ces trois personnalités seront amenées à découvrir la vérité sur leur existence, ce qui les transformera à jamais. Il est évident que pour un non fan de Final Fantasy VII, Crisis Core n’aura que peu d’intérêt, le jeu se révélant répétitif dans sa structure et sa linéarité pourrait rebuter certaines personnes. Il faut bien le voir comme un complément scénaristique au jeu originel, comme le sont les autres éléments de la compilation Final Fantasy VII : Before Crisis, Advent Children et Dirge of Cerberus



On pourra d’ailleurs regretter une « complexification » du scénario de base avec cette impression désagréable que les scénaristes cherchent toujours à faire dans la surenchère au lieu de nous raconter une belle histoire. En effet l’apparition de nouveaux personnages et leur background pourra paraître inutile à certains tant l’intrigue de Final Fantasy VII était déjà complexe et fournie. Personnellement j’aurais préféré une mise en valeur des événements qui ont conduit à l’histoire exceptionnelle de Final Fantasy VII par une genèse simple et joliment racontée. Cela dit, l’intrigue proposée est quand même intéressante à suivre, la mise en scène est très travaillée et Zack, magnifique, accède enfin au statut de héros. Bien sur, en plus des nouveaux personnages on retrouvera des têtes bien connues comme Aerith, Cloud, Les Turks, Yuffie, etc. C’est donc un vrai plaisir de les côtoyer et de les voir « autrement », plus insouciants, moins forts, enfin plus jeunes quoi ^^
 
Autres références, les décors évidemment. Vous aurez la joie de retrouver les taudis de Midgar, la tour Shinra ou encore Nibelheim. A ces lieux bien connus des fans s’ajoutent quelques destinations nouvelles comme le village natal d’Angeal par exemple. Enfin vous l’aurez compris, on se trouve bien dans le monde de FF VII.



Pour ce qui est du gameplay, on distingue deux étapes. Les phases d’exploration où l’on contrôle Zack à travers les décors, avec possibilité de faire tourner la caméra à 360 degrés et les phases de combats qui se déclenchent à certains endroits pré-calculés. Bien que l’on ne voit pas l’ennemi durant la phase d’exploration, elles se déclenchent sans transissions, ce qui est très agréable et fluide. 

Une fois en mode combat, Zack se voit doter de nouvelles aptitudes : roulade d’esquive, garde et bien sur attaque. Car Crisis Core se joue à la manière d’un Action/RPG. Ici, pas de tour par tour ni d’Active Time Battle, tout se fait en temps réel. On peut choisir son attaque ou sa magie, que l’on aura préalablement équipé dans les menus par le biais des gâchettes L et R de sa PSP. En plus de ça une roulette vient régir le déroulement des combats. Cette roulette est assez particulière car vous n’aurez aucune interaction possible avec elle. Le hasard tient donc une part importante dans les combats puisque c’est quand même cette même roulette qui vous permettra de lancer des attaques spéciales, des invocations, monté en level, etc. Cette dernière tourne en permanence en haut à gauche de l’écran pendant les combats, et dès que deux visages semblables s’alignent, un écran spécial apparaît. A partir de la plusieurs possibilités :

 
-Si trois silhouettes identiques s’alignent, une attaque spéciale se déclenchera (offensive ou curative), correspondant bien entendue à la silhouette apparue.

-Si trois 7 s’alignent, Zack grimpera d’un level.

-Si 2 chiffres identiques s’alignent, une de vos matérias montera d’un level et deviendra ainsi plus puissante. Ex : Feu 2 --> Feu 3


En plus de ceci la roulette déclenchera aléatoirement des altérations d’états bénéfiques sur Zack. Ex : MP illimité. Ces altérations seront évidemment de courtes durées.
 
Tous ces paramètres aléatoires sont donc une des grosses composantes du gameplay de Crisis Core et cela ne plaira certainement pas à tout le monde mais pour conclure sur les combats, je dirais qu’ils sont tout de même très agréables à jouer grâce à leur dynamisme.

Pour ce qui est des musiques, on les doit au compositeur Takeharu Ishimoto. FF VII oblige, on retrouve bons nombres de réarrangements des musiques de Nobuo Uematsu mais aussi de nouvelles compositions. Et bien je les ai adoré, notamment The Price of Freedom que je trouve magnifique et que je place dans mon top des plus belles musiques de toute la saga, rien que ça.

Niveau durée de vie ce n’est pas très brillant puisque la trame principale se termine en moins de 15 heures. Pour augmenter ce nombre vous devrez vous tourner vers les missions annexes, accessibles à tous moments via le menu. Il en existe un nombre conséquent (300) mais elles sont malheureusement très répétitives. Il s’agira à chaque fois d’arpenter des couloirs à la recherche d’un coffre ou d’un ennemi à abattre. Pas très intéressant donc mais ça sera toujours une occasion pour augmenter son level ou pour trouver des objets rares .



L’un des points forts du jeu, et malheureusement les screenshots ne lui rendent pas toujours honneur, sont les graphismes. Le jeu est très réussi visuellement, que cela soit durant les phases ingame ou les cinématiques (celles en CG sont ahurissantes), on sent bien que Square-Enix maitrise parfaitement les capacités de la portable de Sony.
 
Pour conclure cet avis je dirais que Crisis Core Final Fantasy VII est un bon complément à FF VII que tous les fans pourront apprécier. Par contre je ne pense pas que le jeu soit très intéressant pour quelqu'un n'ayant jamais touché ou ne s'étant jamais intéressé au rpg mythique de 1997. Personnellement et malgré quelques gros regrets, j’ai adoré faire ce jeu qui m’a littéralement scotché à ma PSP.

mardi 21 février 2012

Mystaria : the realms of lore





Mystaria : the Realms of Lore est un Tactical RPG sorti sur Sega Saturn en 1995.


  L'une des premières particularités à souligner avec ce jeu est qu'il fait parti des quelques RPG de la console à être disponible en Europe (en anglais malheureusement mais ça, la Saturn nous y avait habitué), ce qui en fait un titre largement accessible. Un excellent point quand on connait le gouffre quantitatif du catalogue de la machine entre les différents territoires, et nous ne sommes évidemment pas les mieux lotis. Nous n'aurons d'ailleurs pas la chance de voir arrivé chez nous sa suite, Riglord Saga 2 mais saluons tout de même l'initiative de Sega pour avoir localisé ce premier épisode développé par Microcabin Corporation.

Mystaria the Realms of Lore nous transpose dans le royaume de Queensland où Lord Bane, grand méchant de son état, s'est emparé des terres et a corrompu le cœur de la reine. Nous incarnons de notre côté le jeune prince Aragon alors qu'il tente de mettre fin à cette situation en lançant une contre-attaque, épaulé de ses fidèles compagnons d’armes. Une fronde de bien courte durée cela-dit puisque l'ennemi, loin d'être un amateur, va écraser nos pauvres résistants en un clin d’œil avant de les faire jeter en prison.

 

Notre premier objectif sera donc de nous évader pour avoir notre revanche mais une fois libre, l'expérience aidant, l'équipe décide de ne plus foncer tête baissée et part en quête d'un groupe de guerriers capable de renverser le tyran.  Il nous faudra donc fouler les terres de Queensland à la recherche de puissants combattants voulant bien nous rejoindre afin de libérer le royaume.

Comme vous pouvez le constater, le jeu ne va pas spécialement se démarquer par son scénario mais il reste tout de même très agréable à suivre et réserve quelques rebondissements toujours appréciable.

Fait plutôt sympathique pour le genre, il se déroule dans un monde ouvert où l'on progresse librement en suivant un schéma : exploration sur la carte / villages / missions. Durant ces dernières, nous retrouvons un bon vieux gameplay à la Fire Emblem, c’est à dire que chaque personnage à un champ d'actions limité. Les déplacements se font sur un damier, cases par cases et les personnages ont droit à une attaque par tour. Chacun dispose d’aptitudes propres (attaque au corps à corps, à distance, magies, etc.) et ils doivent donc être utilisé avec stratégie. Le cycle « phases ennemis » / « phases alliés » est bien sûr lui aussi de la partie, tout doit donc être calculé avec précaution. Pas question de bourriner ici si l'on souhaite réussir.



Le système de progression des personnages se révèle très agréable, plus nous utilisons nos capacités et plus nous en acquérons de nouvelles. Ex : Plus notre magicienne utilisera ses sorts curatifs et plus vite nous débloquerons de nouveaux sorts, plus puissants encore. Autre exemple, si notre guerrier multiplie les gardes, il accédera à la compétence contre-attaque. Les possibilités d'évolutions sont très développées puisqu'il existe plus de 250 attaques différentes. Un système de répartition d’EXP plus classique est également présent et notre groupe grimpera régulièrement en niveau au fur et à mesure des victoires.

Si la réalisation en trois dimensions pouvait faire son petit effet à l'époque de sa sortie, il faut bien dire que le jeu a plutôt mal vieilli. La 3d pixelise beaucoup et l’animation est très saccadée. Il faudra clairement un temps d’adaptation pour s’y faire. La musique elle, est agréable à écouter et accompagne bien les différents passages de l'aventure.



Pour conclure je dirais que Mystaria the Realms of Lore est un jeu très plaisant, destiné avant tout aux amateurs de Tactical et bien qu’il ne brille ni par son scénario ni par sa technique aujourd’hui complètement dépassée, son gameplay reste encore très solide. J’ai passé un très bon moment sur ce jeu et je le conseille à tous les possesseurs de Saturn désireux de faire un bon petit rpg à la durée de vie honnête.



mardi 14 février 2012

Final Fantasy XIII





Final Fantasy XIII est le premier jeu de la série qui soit sorti sur console HD et c'est également le premier à avoir connu une sortie multiplateforme en simultané.


 Et bien on peut dire que j’aurai eu du mal à le finir ce Final Fantasy, c’est bien la première fois que je mets autant de temps d'ailleurs.

J’avais déjà attendu de me le procurer à moindre coût car j’étais de moins en moins emballé par sa sortie et une fois entamé, je mettais arrêter à 27 heures de jeu (mon arrivée sur Gran Pulse) et je n’y avais plus touché durant 1 an. C’est la sortie de Final Fantasy XIII-2 qui m’aura poussé à reprendre l’aventure pour tenter d’en finir une bonne fois pour toute. Et j’y suis arrivé !!! J'ai finalement réussi à le finir et ça n’a vraiment pas été facile, rarement un jeu m'aura autant énervé à vrai dire. Je vais tout de même essayer de ne pas retenir que des mauvaises choses et de ne pas passer mon temps à le décrier car ce n’est pas une daube non plus mais disons que c’est un jeu extrêmement frustrant et qui avait le potentiel d’être un  grand FF tout simplement, ce qu’il loupe complètement. Tentative d'explication sur mon ressenti ...


Déjà l’univers et ses personnages sont vraiment très réussis à mes yeux et j’adore les regarder ... mais juste les regarder car en effet j’ai rarement vu un casting aussi foiré dans un jeu en ce qui concerne le caractère et la psychologie. 

Snow par exemple, l'un des plus présent à l'écran, est un abrutit qui ne cesse de répéter « Save Cocoon » et « I'm the hero » durant TOUT le jeu. Vanille quand à elle est l’exemple même de la cruche dont les japonais semblent raffoler, une gamine qui passe son temps à faire des « mmmm » « ouuuh » « hihihi » « han » pour tout et rien, qui n’arrête pas de s’agiter dans tous les sens et qui court comme une débile. Non vraiment c’est une horreur, pourtant il y a toujours des personnages là pour être marrant, rafraichissant et sympa dans le casting d’un rpg mais ils n’ont jamais été mis à ce point en avant !  A coté de ça on a des rôles plus sérieux (amis comme ennemis) mais ça ne va pas chercher bien loin, on se rend vite compte que même eux sont plutôt creux au final. Encore une fois je les trouve parfois très classe visuellement, c'est ce qui m'énerve car j'en espérais bien plus.


Le monde est sublime et semble proposer un excellent background, sauf que pour en profiter il faut aller lire l’encyclopédie dans les options mais il ne faut surtout pas compter  sur le jeu pour nous le présenter. Non mais c’est vraiment une honte, c’est au joueur de se taper 3 heures de lecture. J'ai trouvé le scénario et la narration complètements loupés, les scénaristes ont voulu se la jouer Tarantino avec de nombreux flashbacks mais ça ne marche pas du tout, c’est ici complètement décousu et toutes les 5 H on va avoir droit à une cinématique nous montrant que les protagonistes s’étaient déjà croisés et que leur destin était lié. Super …  Le scénario en lui-même aussi m'a laissé de marbre, j’aimerai bien connaitre le nom de la personne qui a inventé les termes de "l’cie", "cie'th" et de "fal’cie" car on en bouffe tout au long du jeu et ce dès le début mais ça me parait tellement aberrant la façon dont cela est amené, c’est incompréhensible comme truc.

Enfin bref, un autre point frustrant pour moi, le système de combat. Il est ultra dynamique mais au bout d’un moment, je n'en pouvais plus face à certains monstres. L’intérêt est en faite de faire monter la barre de choc de l’adversaire pour ensuite le faire valdinguer en l’air et lui infliger de gros dommages mais c’est toujours la même chose et vu la fréquence des affrontements et la longueur de ceci parfois … ça a vraiment fini par me saoulé.


Le jeu fait pensé à un mix de beat’em all et de rpg en faite, on fonce, on se bat, petite cinématique et  ainsi de suite. En soit ce n’est pas un problème car le jeu est très rythmé donc on a pas vraiment le temps une fois manette en main de se dire « Il n’y a pas de villages ? De pnj ? De boutiques ? » ça ça vient après coup à la limite mais quand on est dans l’aventure, ça passe relativement bien à mon grand étonnement. 

Ce qui me fait dire que ce n’est pas la structure même du jeu qui est loupée, la tentative de Square-Enix de faire évoluer le genre n’est pas mauvaise mais c’est bien dans son exécution que cela marche beaucoup moins bien. En plus de son rythme soutenu, le jeu est incroyable visuellement, une vraie claque, on a donc envie d’y jouer, de s'impliquer, on a envie de vivre cette aventure mais ça ne fonctionne pas. Alors que reste-t-il à ce FF ? Et bien son potentiel et ses tentatives je dirai, son univers, ses personnages, son rythme, ses combats, tout ça est fort réussis à voir et parfois à jouer mais il arrive toujours un passage navrant ou énervant. A chaque fois que j’ai voulu y croire, que je prenais du plaisir, un passage qui me donnait envie de faire voler le jeu par la fenêtre arrivait.


C’est donc surtout ce sentiment extrême de frustration qui résume mon avis, j’ai parfois pris mon pied (mais vraiment en plus, tout cela semble très négatif mais c’est bien dans sa globalité que le jeu m’énerve car sinon il y a des  périodes où je me disais qu’il était excellent). J’ai été sans cesse émerveillé par le coté visuel et artistique (bon parfois c'est douteux et très cliché mais bon) mais la sauce n’a jamais prise  complètement en raison du scénario et du caractère des personnages qui m’ont paru ridicules, de sa gestion de la difficulté en dent de scie engendrant des combats gonflants et épuisants et cette impression de potentiel gâché. Ouais, cela m’aura pris 1 an pour le finir, j’en suis sorti vraiment lessivé et pourtant jusqu’au bout j’ai eu envie d’y croire et le jeu est resté séduisant malgré tout.

Donc que dire au final ? Et bien quelque chose comme « j’ai parfois aimé, parfois adoré, parfois détesté  mais ce qui est sûr c'est que c’était bien trop pénible, lassant et énervant globalement » c'est sans doute bizarre et contradictoire comme avis mais c’est le mélange entre le fait que je sois fan de la série, que le potentiel était clairement là, que la tentative de faire évoluer le genre était honorable et en contrepartie tous les pétages de câbles et prises de tête qu’il m’aura fait connaitre.

J’espère que le XIII-2 corrigera tout ceci et qu'il sera plus reposant.

mercredi 8 février 2012

Nouveaux mangas + jeu





Toujours plongé dans la lecture de mangas en ce moment, voici la suite de mes achats de ce début d'année.



Berserk


Les 16 premiers tomes de Berserk, et oui 16 en peu de temps mais il est trèèèès difficile de stopper la lecture de ce manga (je redoute déjà le moment inévitable où je rattraperai la publication française :x)

Que dire si ce n’est que cette œuvre est incroyable ? Et bien pas grand-chose tellement ce qu’il s’y passe est terrible et difficile à retranscrire. Tout y est d’une violence rare  et plonge le lecteur dans une sorte de désespoir, rien de bon ne semble pouvoir arriver dans cet univers. Dès que Guts, le héros  connait un peu de bonheur, on peut être sur que ça ne durera pas. D’ailleurs le lecteur sait très bien que la longue période de flashback qu’on nous dévoile durant une dizaine de tomes déboulera sur la dure réalité des 2 premiers tomes et donc que tout ce que l’on a vu d’un tant soit peu positif prendra fin mais cela reste terrible et toujours plus « atroce » qu’on ne pouvait l’imaginer. Prenant, bouleversant, dérangeant, remuant, passionnant, étonnant, sublime … on pourrait aligner les mots ainsi encore longtemps tellement ce manga est fort et marquant.

Une œuvre majeure que je suis content d’avoir enfin attaqué et que j’ai hâte de continuer (mais peur aussi :x).




Dengeki Daisy


Dengeki Daisy avec 6 tomes (le dixième paraitra à la fin du mois). Il s’agit d’un shojo très prenant nous contant l’histoire de Teru, une lycéenne vivant seule depuis le décès de son frère ainé. Ce dernier lui offre avant de mourir un téléphone portable relié à un certain « Daisy », et lui dit de le contacter  à chaque fois qu’elle se sentira seule ou qu’elle aura besoin d’aide. Daisy sera en quelque sorte son ange gardien une fois qu’il aura disparu. Nous suivons donc Teru dans ses aventures lycéennes et plus particulièrement sa relation avec Kurosaki, le gardien du lycée pour qui elle est obligée de travailler après les cours.  Ces deux là ne cessent de se chercher des poux et de se prendre la tête, donnant lieux à des scènes très drôles. A coté de ça, Teru a suivi les recommandations de son frère et se confie régulièrement au mystérieux Daisy par mails.

L’auteur met très rapidement le lecteur dans la confidence en nous révélant l’identité du fameux Daisy, l’intérêt n’est donc pas de savoir qui il est mais plutôt de voir le double jeu que mène le personnage face à Teru durant les premiers tomes. Par-dessus  les histoires de sentiments et d’amour vient aussi se greffer une intrigue plus « sérieuse » avec des personnages  aux intentions plus crapuleuses. Le frère de Teru n’était pas n’importe qui et cela semble causer quelques soucis à sa sœur sans que celle-ci ne comprenne bien pourquoi. Un mélange des genres qui entretient tension et suspens.
 
J’ai vraiment adoré lire ce manga, le personnage de Teru est incroyablement drôle et attachant. Que ce soit par les situations, le dessin ou les dialogues, on rit beaucoup et on se laisse volontiers porter par cette histoire et le récit amoureux. Un vrai coup de cœur, j’espère juste ne pas être déçu par les tomes suivants.





Resident Evil Revelations


Un jeu vidéo s'incruste au milieu de tout ça avec le dernier opus de Resident Evil sur 3DS. N'étant pas très attiré par les jeux ces derniers temps, je n'y ai quasiment pas joué. Juste eu le temps de constater que la réalisation était franchement impressionnante pour une portable, de tâter la jouabilité avec le fameux circle pad pro (que je déteste déjà) et sans (ça à l'air de bien faire) et c'est tout ! 

J'en ferai surement un article plus conséquent le jour où je me serai décidé à y jouer.

lundi 6 février 2012

Triggerheart Exelica






Triggerheart Exelica est un shoot’em up vertical de Warashi sorti à l’origine sur Dreamcast en 2006 et porté sur le Xbla en 2008. 


 La guerre fait rage entre les Triggerhearts, des systèmes d’armements humanoïdes, et les unités de combat Ver’mithes. Alors que le conflit semblait tourner à l’avantage des premiers, les deux camps se retrouvent transféré sur Terre suite à leur passage dans un portail de téléportation activé par les Ver’mithes eux même. 

Ces derniers ont en effet élu domicile sur la planète bleue et ont concentré toute leur armée en ce lieu pour tendre un piège à Exelica et Crueltear, nos deux unités Triggerhearts. L’ultime bataille ne fait alors que commencer …

Comme évoqué plus haut, Triggerheart Exelica est à la base un shoot arcade converti sur Dreamcast et c’est cette version que l’on retrouve remasterisée sur le Xbla mais une mouture Ps2 dite "Enhanced" était sorti entre temps avec son lot de bonus habituels (intro animée, nouveau personnage). Il  est donc fort dommage que ce ne soit pas cette version qui ait été conservée pour le portage Xbox 360.



Contrairement à la pléthore de modes proposés dans les shoot'em up de Cave, un seul mode de jeu est ici disponible et nous demande d’incarner au choix une des deux Triggerhearts, Exelica ou Crueltear à travers 5 niveaux. 
 
Bien entendu, chaque personnage a ses spécificités et si Exelica dispose d’une attaque couvrant un large angle de tir, celui de Crueltear  est bien plus concentré mais aussi plus puissant. 

Très classique de prime abord, le jeu se différencie de la concurrence grâce à la présence de l’Ancre, sorte de grappin greffé sur le bras des protagonistes. Son utilisation permet d’accrocher un ennemi et de le faire tournoyer autour de soi, pour se protéger des tirs, pour s’en servir tel une sorte de masse ou carrément pour envoyer notre proie à travers l’écran et décimer les lignes ennemis. 



Cette dernière utilisation demande un peu de pratique pour être maitrisée, l’appréciation de la trajectoire n’étant pas des plus évidente mais il s’agit là de la meilleure technique pour faire le ménage et pour rapporter un maximum de points. Un détail tout de même, elle n’est utilisable que sur les unités volantes, l’utilisation de l’Ancre sur les unités au sol permet uniquement de les loquer et de concentrer sur elles sa puissance de tir. A coté de ça, nous retrouvons les habituels power up pour augmenter sa puissance d’attaque ainsi que les bombes spéciales à utiliser en cas d’urgence pour nettoyer l’écran de toute menace.

Les options de jeu proposent de sélectionner le mode de difficulté voulu (easy, normal ou hard) ainsi que le nombre de vies et de bombes avec lesquelles nous attaquerons la partie. En plus de ces paramètres modulables par le joueur, le jeu gère également une difficulté des boss selon les talents dont nous aurons fait preuve durant notre progression. Mieux l’on joue et plus l’affrontement de fin de niveau sera long et dur.

Les Succès de cette version Xbla sont également très difficiles à obtenir et demandent une excellente connaissance du jeu et de son système de highscore.
 


C’est alors que tout l’aspect addictif des shoot’em up rentre en jeu, obligeant le joueur à recommencer des dizaines de fois chaque niveau et surtout à maitriser la fameuse Ancre des Triggerhearts pour non seulement terminé les niveaux mais également pour scorer en masse, car à chaque utilisation d’un crédit (illimité) le score retombe à zéro. Et quand on sait que pour avoir la vraie fin de chaque personnage et débloquer les succès adéquats il faut terminer le jeu sans utilisé un seul de ses crédits tout en débloquant certains évènements accessibles selon son nombre de points … le périple s’annonce compliqué.

En bref, Triggerheart est donc un shoot efficace, très fun, destiné aux initiés comme aux novices et extrêmement addictif de part son système de scoring et son utilisation de l’Ancre. Sa réalisation tout en 3D n'a rien d'impressionnante mais à au moins le mérite de bien vieillir avec son style épurée et quand aux musiques, elles sont très dynamiques et participent à rendre le jeu si plaisant. Un indispensable si l’on aime le genre et l’un de mes plus gros coup de cœur.



Opening inédit à la version Ps2


jeudi 2 février 2012

Mangas : dernières acquisitions.



Nouvelle section pour mon blog avec une présentation de mes derniers achats en terme de mangas.





Saint Seiya


Et on commence avec l’achat des 6 premiers tomes actuellement disponibles de la réédition de Saint Seiya. Je possède déjà la première édition (également chez Kana) mais j’ai craqué pour cette version deluxe et elle en vaut largement le coup, le format est plus grand, le papier glacé, les pages couleurs d’origines présentes et l’œuvre a été retraduite. Une réédition de très grande qualité pour ce manga définitivement culte, une occasion rêvée de s'y replonger ou de découvrir cet univers.




Saint Seiya Next Dimension


Toujours du Saint Seiya avec la suite officielle écrite et dessinée par Masami Kurumada avec la saga Next Dimension. Très décriée un peu partout sur le net, j’ai quand même voulu tenter le coup et je ne le regrette pas le moins du monde, je suis même fan. Certes Kurumada n’a pas fait évolué son style, le premier tome est peu soigné tant en terme de dessins que de narration (tout est un peu trop rapide) mais alors dès le tome 2 ça devient absolument passionnant.  Intégralement en couleurs, on a droit à de jolies pages (là encore bien mieux maitrisées à partir du tome 2). Vraiment je ne peux que les conseiller aux fans du manga d’origine, le seul truc qui rend fou … c’est l’attente ^^ puisque seulement 3 tomes sont actuellement disponibles en France et les chapitres du tome 5 viennent juste d’être pré-publier au Japon en ce début d’année. Espérons que l’année 2012 sera riche en ND car sinon on est pas prêt d’avancer :s






The Legend of Zelda Majora's Mask


Le manga The Legend of Zelda Majora’s Mask, il s’agit du premier manga sur Zelda que  j’achète et je dois dire que c’est plutôt sympathique mais réservé aux fans de la série. Faire tenir un jeu de plusieurs dizaines d’heures en quelques pages est assez difficile bien évidemment et certaines actions sont malheureusement bien trop vite expédiées (oh tiens Gyorg, pouf une attaque … mort. Quand on pense à la façon dont il nous a fait ch*** dans le jeu 0o) mais voilà c’est du bonus bien sympa pour le fan que je suis. A noter la présence d’une histoire courte en fin de tome, donnant une explication sur la création du masque de Majora et la présence des premières pages de l'adaptation manga de The Legend of Zelda a Link to the Past. Plutôt alléchant, futur achat de prévu ^^ 






Dragon Quest la Quête de Daï


Dragon Quest tome 2, 3 et 4. Il s'agit de la réédition du manga que l’on a bien connu en France (surtout via le dessin animé) sous le nom de Fly. Je m’étais déjà procurer le tome 1 lors de sa sortie sous « l’effet DraQue » mais je n’avais pas suivi la parution par la suite. Il s'agit d'un pur shonen dans la lignée d'un Dragon Ball ou d'un One Piece aujourd'hui, le tout dans l’univers de Dragon Quest. On retrouve donc des notions de classes (magiciens, héros), de mana, de capture de monstres et on retrouve évidemment tout le bestiaire que les fans connaissent bien. Un manga super sympa qui monte en puissance au fil des tomes.






GTO Shonan 14 Days


Les deux premiers volumes de GTO shonan 14 days. Enfaite je connaissais juste la série de base pour avoir vu quelques épisodes sur la tnt il y a un bon moment et j’ai toujours voulu découvrir le manga donc en me promenant en magasin, j’ai vu ces tomes et j’ai pensé à une réédition du manga original et j’me suis dit que c’était l’occasion de s’y mettre.

Seulement il ne s’agit pas du tout de la réédition (qui existe belle est bien pourtant) mais d’une nouvelle histoire. Par chance, ce n’est pas une suite mais une aventure s’intercalant à un point précis de la première saga donc mon achat n'était pas une si grosse erreur que ça au final ^^

Du coup j'ai tout de même pu apprécier l'histoire  que je trouve passionnante et je me suis vraiment bien marré à la lecture de ces shonan 14 days, j’attends impatiemment d’en lire la suite.